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Patrimoine

Eglise Saint-Nicaise

Il s’agit d’un édifice gothique en forme de croix qui comporte une nef irrégulière de trois travées avec bas-côté au nord, de quatre travées avec bas-côté au sud, un transept et un choeur profond. Du type à nef obscure, il est lambrissé sur sablières. Entre deux des arcades nord, se trouve l’inscription “M. Parlat. Fa. 1566”.

Le clocher, haut de 23 mètres, porte la date de 1576 : il a été réparé en juin 1790 par Hervé Chapron, entrepreneur à Pleyben.

Le porche latéral, lambrissé, est daté sur le gable de 1561 : ses sablières sont décorées de chimères et de grotesques et il renferme douze niches latérales pour les apôtres (l’une d’elle est datée de 1620).

On trouve dans l’enclos paroissial un petit calvaire et un cadran solaire (1614).

L’église renferme deux reliquaires : un reliquaire en argent en forme de chapelle et provenant de la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien et qui porte la date de 1578 ainsi qu’une inscription – un autre reliquaire en forme de châsse, du XVIIIème siècle, avec l’inscription “Messire Claude de Treanna gran Archidiacre de Quimper et recteur de Saint Nic”.

Les vitraux datent du XVIème siècle : au nord se trouvent sept panneaux de la Passion et au sud, le Jugement dernier.
L’église abrite plusieurs statues anciennes : sous le porche, saint Jean, sainte Catherine, saint Roch ; à l’extérieur, saint Nicaise (avec croix à double traverse), la Vierge-Mère, sainte Marguerite, saint Dominique (portant la barbe), saint Herbot, saint Ange Gardien, une Descente de Croix à cinq personnages, deux autres Vierges et un Crucifix.

Chapelle Saint Côme et Saint Damien

Edifiée au début du XVIème siècle à la suite d’une épidémie de peste et terminée au XVIIème siècle ainsi que l’indiquent de très nombreuses inscriptions. Cette chapelle en forme de croix latine comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un chœur rectangulaire peu saillant.

La charpente de la nef, remarquable et unique en son genre, est faite de tout un ensemble de poutres ouvragées et sculptures. Les sablières du bas-côté nord portent l’inscription “D’ici jusques au premier pilier a été boisé aux frais de vener persone Mre Guil. Perfezou recteur de Saint-Nic 1641”, puis plus loin “D’ici jusqu’à l’autre écriteau a été boisé par Iac Polezec et Ol. Guillossou et était recteur Mre Guil. Perfezou”. La boiserie du bas-côté sud porte les inscriptions “M. G. Perfezou. R. G. Marzin. F. 1661”. Ces sablières ainsi que les chevrons et contre-fiches sont œuvrées avec fantaisie de farandoles de petits sujets.

La chaire à prêcher date de 1638. Le coffre de la sacristie date du XVIème siècle. jadis, le lambris portait des peintures représentant la vie de saint Côme et saint Damien datées de 1694 : ces peintures furent détruites en 1880. Le tabernacle de l’autel porte un écu aux armes de Treanna. Le vitrail du transept sud, aux couleurs glazic (jaune et bleu), réalisé en 1955 par Hubert de Sainte Marie, verrier des Côtes d’Armor, raconte la vie de Saint Côme et Damien. Une grande pierre aux armes de Mgr Bertrand de Rosmadec (1416-1445) et provenant de l’ancien édifice a été conservée dans le nouvel édifice. La chapelle abrite les statues de saint Côme et saint Damien, la Vierge, saint Sébastien, saint Herbot, une Vierge-Mère (XVème siècle), et un Crucifix.

Ouverture Chapelle St Côme :

  • Du lundi au vendredi de 11h00 à 12h00 et de 16h00 à 18h00
  • Le dimanche de 16h00 à 18h00.
  • Fermée le samedi.

La chapelle Saint Jean

Il s’agit d’un édifice en forme de croix latine remontant au XVIème siècle, remanié au XVIIème siècle et restauré au XIXème siècle. Il est lambrissé et ses sablières sculptées sont, entre autres, décorées de l’emblème des cinq plaies. La poutre transversale porte l’inscription “M. Guill Perfezou Rec. M. K(er)varec Fa. 1653”. La charpente porte la date de restauration de 1873. La porte en croix porte la date de 1817. Sur un panneau du tabernacle, se voit saint Tugen avec chien et clef. La chapelle abrite les statues de saint Jean Baptiste (en pierre), la Vierge-Mère, saint Joseph, saint Philibert, Yann Bihan (saint Jean Baptiste) et une Pietà.

Les Dolmens

Les dolmens sont des constructions en pierres pour abriter les morts (construction funéraire). Ils apparaissent au néolithique.
Le mot est composé de deux mots de la langue bretonne : dol qui signifie « table » et men qui veut dire « pierre ».

La fontaine de la Chapelle Neuve

On envoie à la fontaine de la Chapelle-Neuve les enfants qui tardent à marcher. Après les avoir plongés dans l’eau, on les fait asseoir dans la chaise en granit. C’est de là que parfois on voit des enfants qui n’avaient jamais marché se lever, par miracle, et faire leurs premiers pas pour se jeter dans les bras de leur mère qui les appelle.

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