Histoire et patrimoine
Situation géographique Commune Finistérienne, point de jonction entre la mer et la campagne, Saint-Nic fait partie du canton de Crozon. Saint-Nic est une petite commune côtière qui s'étend sur le flanc occidental du Ménez-hom et le nord de la riche plaine du Porzay. Elle couvre 1803 ha et compte 794 habitants. Elle est limitée par les communes de Plomodiern au sud, de Trégarvan au nord-est, de Dinéault à l'est et d'Argol au nord et, à l'ouest par la baie de Douarnenez qui la baigne sur 3,5km de côtes, depuis la pointe de Kerric jusqu'au ruisseau de Dour-Frout qui la sépare de Plomodiern. Elle est traversée par 2 axes majeurs de circulation (CD 63 et CD 887) reliant la Cornouaille à la presqu'île de Crozon. Rappel historique Saint-Nic vient du saint breton nommé Maeoc ou Mic. La paroisse de Saint-Mic qui est mentionnée dès le XIème siècle, est issue d’un démembrement de la paroisse primitive de Plomodiern. La paroisse de Saint-Nic dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille. On rencontre les appellations suivantes : Plebs Sent Mic (au XIème siècle), Seinctnic (au XIVème siècle), Saint Vic (1410 à 1411), Saint Nic (en 1599). La commune, membre du pays traditionnel du Glazik fait partie du vaste amphithéâtre du Porzay. L'occupation humaine de ce secteur, s'ouvrant sur la baie de Douarnenez et l'Atlantique, est attestée à partir du Mésolithique. La commune a connu une occupation importante à l'époque gallo-romaine en raison d'une industrie particulière en relation avec les ressources maritimes. A la fin de l'empire romain, la remontée du niveau de la mer a généré une période de troubles socio-économiques correspondant au déclin des activités agricoles. Le redéploiement de cette activité se fera en grande partie à la fin du Moyen-Age, la riche plaine du Porzay devenant le domaine des travailleurs de la terre. Patrimoine communal - l'église Saint-Nicaise (XVI-XVIIème siècle)
la chapelle Saint-Côme-et-Saint-Damien (XVI-XVIIème siècle), la chapelle Saint-Jean (XVI-XVIIème siècle) l'ancienne Chapelle-Neuve, aujourd'hui disparue le calvaire du placitre de l'église (XVIIème siècle, vers 1630) le calvaire de Saint-Jean (1645). Ce calvaire porte l'inscription "M. Guill Perfezou Recteur Ie. B. Polezec F. 1645" d'autres croix ou vestiges de croix : Saint-Côme (XVIIème siècle, vers 1630), une croix (1894) la fontaine Saint-Nic (XVIIème siècle), située en contrebas du cimetière la fontaine Saint-Côme et Saint-Damien (XVIIème siècle) dont l'eau passe pour guérir les maux de tête la fontaine Saint-Jean (1712) la fontaine de la Chapelle-Neuve (1747). Tout auprès, se trouve une chaise en granit sur laquelle on faisait asseoir les enfants après les avoir préalablement plongés dans la fontaine pour les faire marcher plus vite - 1 dolmen ou chambre funéraire à Menez-Lié.
Affiches du Patrimoine (situées sur la promenade le long de la plage)










Saint-Nic en poèmes SAINT-NIC !
SAINT-NIC ?…
c’est un petit pays, Mais
certes pas un confetti ! SAINT-NIC ?…
c’est un petit pays, Mais
bien des grands nous l’envient !... Il
s’est un jour assis, Le
dos solidement blotti Contre
ce vieux mont décati Et
ouvert toutes grandes, comme par magie, Ses
fenêtres sur l’océan et son doux clapotis. Comme
une belle dame dans sa coquetterie, Il
est paré de bijoux et pièces d’orfèvrerie : Son
église, ses chapelles, ses fontaines aussi, Sont
autant de joyaux que fier il nous brandit, Honoré
de ce legs qui tous nous éblouit. Alors
je vous le dis, Si
certains trouvent parfois en son ciel quelques nuages gris Parce
qu’ils pourraient annoncer l’arrivée de la pluie, Ce
n’est que jalousie : Il
faut trouver un alibi !... Et
même si SAINT-NIC était un petit pays… N’est-il
pas aussi, en toute modestie, Un
petit coin de paradis ?
Renée Capiten 10.2015 Saint-Nic SAINT-NIC ET SES JOYAUX !
Ils sont faits de fine dentelle, Encore plus beaux que les jupons d’une demoiselle ! Ils pointent leur doigt vers le ciel, Les clochers de l’Eglise et des Chapelles. Les fontaines ont toujours dans leur fond un miroir. Et puisque nos anciens nous ont légué leur histoire Pour qu’aucune légende ne s’égare, Faisons nôtre, cette mémoire. Et puis il y a ces vieilles pierres : Menhirs, dolmens et calvaires ; Partout flotte un parfum de mystère, Surtout le soir quand l’ombre côtoie la lumière. Parfois la mer et le vent frappent aux carreaux ; Il n’y a plus de repos. L’instant d’après le soleil, d’un trait de pinceau Eclaire le tableau. Alors le sable devient chaud ; La mer laisse entendre son doux clapot, Les enfants rient et font des châteaux : C’est SAINT NIC au bord de l’eau ! Tout simplement SAINT NIC et ses joyaux. (Poème écrit et récité par Renée Capiten lors du repas des ainés le 03.10.16) SAINT-NIC…
Il
était une fois un drôle de petit village accroché au flanc du Ménez-Hom..
Je
veux parler bien sûr de ST NIC !
Les
Gaulois peut-être, mais sûrement les Romains y avaient déjà élu domicile et sans doute les
Druides aussi y avaient officié.
Alors,
pourquoi et comment ce petit morceau de terre accepte-t-il que l’on parle de
lui ?
Au
XVème siècle déjà la fronde grondait et puis au XVIIème siècle les
« bonnets rouges » entraient en révolte. Les loups rôdaient dans la
campagne.
Et
puis terreur sur cette lieue de grève pourtant appelée si joliment « voie
royale »… Marie Naga, dans son « auberge rouge » y semait la
panique auprès des voyageurs.
Il
faut aussi faire fi de ce que certains ont pensé de ces contrées paysannes qui
« n’étaient pas la France », mais seulement la « basse
Bretagne » quand « basse » veut d’abord dire pauvreté et
archaïsme….Heureusement, nos ancêtres ont bien relevé ce défi !...
Mais
alors, tournons- nous vers cette terre,
terre de légendes, et écoutons ce que nous dit la chanson d’Aquin, l’histoire
de la ville d’Ys et celle du Roi Marc’h, même si les épopées transforment un
peu les faits. Conservons toujours une
part de rêve…
Attardons-nous
aussi sur ces trésors que les ans nous ont légués, trésors que sont les
chapelles, église, fontaines et calvaires : la foi de nos anciens y est
inscrite.
Mais
n’oublions pas notre fleuron, cette magnifique plage qui nous vaut le titre de
station balnéaire ; et ce, depuis longtemps : car déjà les Romains y
installaient leurs villas. Et sourions au nez de ceux qui nous
l’envient !...
Alors,
laissons au passé son histoire et gorgeons-nous de vent, d’embruns de la mer,
des couleurs de la lande et de la bruyère et de tous ces parfums que notre
petit coin de terre bretonne nous offre.
(Poème écrit et récité par Renée Capiten lors du repas des ainés le 22.10.18)
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